Stress et anxiété

Nous vivons tous des situations de stress et d’anxiété. Pour certains, cependant, ces situations sont trop fréquentes, trop intenses, et handicapent le quotidien.

Qu’est-ce que l’anxiété ? comment nous affecte-t-elle ? Comment retrouver plus de sérénité ?

Le stress est une réaction d’adaptation du corps face à une situation précise de danger. Lorsque le cerveau perçoit une menace (réelle ou imaginaire), il prépare le corps à réagir en alimentant le cerveau pour prendre rapidement la bonne décision, et augmente l’afflux sanguin pour que les muscles soient prêts à fuir ou à combattre. Et quand le danger est passé, le corps retrouve son fonctionnement normal.
Le stress est une réaction complètement normale, nécessaire à la survie humaine.

L’anxiété est un système d’alerte face à des dangers potentiels futurs. Être anxieux/se, c’est s’inquiéter de ce qui pourrait se produire. C’est donc une réaction d’anticipation, qui n’a pas toujours de cause précise.
L’anxiété est une force tant qu’elle est modérée et ciblée sur des évènement précis. Elle nous permet de nous préparer face à une situation à enjeu : par exemple préparer un discours, un examen, organiser un évènement ou un trajet.

Le stress est donc une réponse à une menace immédiate (dans le présent) tandis que l’anxiété est une inquiétude face à une menace future, identifiée ou non.
Le stress est temporaire alors que l’anxiété est plus durable et/ou chronique.

En situation de danger, le cerveau active le Système Nerveux Sympathique via l’hypothalamus et stimule la sécrétion d’une hormone, le cortisol, via les glandes surrénales. Cette activation provoque des modifications dans le corps pour favoriser l’action. Ainsi, le cerveau et les muscles reçoivent plus de sang et d’oxygène afin de prendre la bonne décision rapidement, puis de réagir en combattant ou en fuyant la situation dangereuse. D’autres organes sont alors sous alimentés, comme l’estomac et le ventre, ce qui explique les maux de ventre en situation de stress.

Après cette première réaction appelée phase d’alarme, le corps traverse une phase de résistance. Le cortisol amplifie et maintient ces modifications aussi longtemps que la situation de stress se prolonge. Du sucre est libéré dans le sang afin de fournir au cerveau et aux muscles l’énergie nécessaire pour maintenir l’effort.

Enfin, lorsque le danger est passé, le corps revient à son fonctionnement normal. Les réserves énergétiques se reconstituent pour pourvoir affronter de nouvelles situations.

Lors de situations de stress chronique, le corps ne peut pas revenir à son fonctionnement normal ; il entre dans une phase d’épuisement. Le niveau de cortisol reste élevé, maintenant le corps dans un état de tension permanente. Les effets peuvent durer bien au delà de la situation de stress.

C’est pour cela que les symptômes d’une crise d’angoisse sont les mêmes que la réaction de stress : tension, cœur qui s’accélère, cerveau qui réfléchit à toute vitesse, maux de ventre ou nausées, etc.

Le stress chronique affaiblit le corps et l’esprit :

• Il a des impacts physiques : fatigue, dérèglements hormonaux, problèmes dermatologiques, affaiblissement du système immunitaire, inflammation du tube digestif, migraines
• Et des impacts psychologiques : émotions négatives, repli sur soi, troubles de l’humeur, insomnies, burn out, dépression, perte de confiance en soi

L’anxiété a une utilité quand elle permet de se préparer à une situation réelle à venir comme un examen, une compétition, un entretien, ou même pour préparer sa valise avant de partir en vacances. A ce moment, là, l’anxiété nous signale que l’on doit faire attention à quelque chose, le préparer. En revanche, l’anxiété devient problématique lorsqu’elle survient sans qu’un évènement précis la justifie, lorsqu’elle est persistante ou excessive. entre les deux, il existe toute un continuum de l’anxiété, qui va de l’anxiété du quotidien aux troubles anxieux. A l’extrême, le système d’alerte est activé en quasi permanence avec des impacts handicapants dans le quotidien.

Quand on parle d’anxiété, il est important de noter que le corps réagit autant à une menace réelle qu’à une menace imaginaire. Seule la perception du danger a de l’importance. Ainsi, une personne peut s’inquiéter d’une situation qui semble normale aux yeux des autres : rencontrer de nouvelles personnes, s’approche d’une araignée, aller à une soirée, etc. Ce décalage peut créer de l’incompréhension, de l’isolement, et amener à la perte de confiance en soi. L’ensemble renforce encore le sentiment d’anxiété.

L’anxiété du quotidien, celle que nous connaissons pour la plupart, peut donner l’impression de ne pas profiter complètement de sa vie :

• anticipation quasi permanente de ce qu’il y a à faire, des réactions d’autrui, …
• ruminations ou inquiétudes chroniques
• émotions qui débordent voire agressivité
• difficultés à être présent, disponible, et à se concentrer sur une tâche non prioritaire
• Tension ou nervosité
• Fatigue
• Troubles du sommeil (difficultés à s’endormir ou à se rendormir, ou sommeil refuge)

Quand l’anxiété est plus grave, il s’agit de troubles anxieux. Ces derniers impactent très fortement la vie quotidienne :

• Trouble anxieux généralisé : sensation constante de peur ou de danger, troubles du sommeil, difficultés à se concentrer.
• Trouble d’anxiété sociale ou phobie sociale : crainte du regard des autres, isolement.
• Crises d’angoisses ou de panique qui se manifestent entre autres par une accélération du rythme cardiaque, une sensation de suffocation, des vertiges, des suées, des nausées, des douleurs dans la poitrine, des tremblements.
• Les troubles obsessionnels compulsifs comme le besoin de vérifier, de nettoyer, ou de ranger de manière excessive.
• Les troubles de stress post-traumatique surviennent après un choc important. Les personnes qui en souffrent sont comme bloquées dans ce traumatisme. Elles le revivent, évitent certaines situations en lien avec le choc et restent dans un état hypervigilance.
• Les phobies spécifiques comme la peur de prendre l’avion, la peur des insectes ou la peur de se retrouver dans un espace fermé.

L’anxiété est un cercle vicieux car au delà de la peur elle-même, la personne anxieuse se met à avoir peur d’avoir peur, à s’inquiéter des symptômes qu’elle va vivre (ne pas s’endormir, ne pas réussir à contenir ses émotions, peur de faire une crise), évite les situations anxiogènes ce qui les rend encore plus inquiétantes, et peut s’isoler. Il est donc plus simple de traiter l’anxiété dès que les premiers symptômes apparaissent.

Vous vous demandez si votre situation justifie de commencer un accompagnement ? En fait, vous êtes la seule personne à savoir si c’est le cas. Pour qu’un accompagnement ait lieu, il faut que vous soyez face à une situation qui vous pose un problème et que vous désirez changer.

La première séance est consacrée à faire le point sur votre situation, vos attentes, vos objectifs de façon à construire un accompagnement sur-mesure.

« Charlotte est à l’écoute, bienveillante, engagée, avec de multiples ressources.

Dans un environnement propice et chaleureux, elle explique ses méthodes d’approche et sait vous mettre en confiance, avec des défis concrets permettant d’être acteur de nos changements personnels et d’un réel mieux-être. »

« Très belle découverte de moi même grâce à Charlotte. « 

« Je me sens plus puissante grâce au travail que l’on fait ensemble, je retrouve une forme de puissance »

« Un immense merci Charlotte de m’avoir accompagnée à porter un nouveau regard sur ma situation qui semblait jusqu’alors (et depuis des années !!) insoluble… »