Vous avez pris conscience de l’urgence écologique, et vous êtes submergé·e par l’ampleur du problème et de ses conséquences ? Cette réaction, commune à la plupart des personnes qui ont eu un « déclic » écologique, fait partie d’un processus de deuil.

Ce qui se passe, c’est que cette prise de conscience écologique, amène à faire une croix sur nos anciennes certitudes comme « je vivrai dans un monde plus confortable demain » ou « mes enfants sont en sécurité dans ce monde ». Dire adieu à ces certitudes, c’est faire le deuil de l’avenir que l’on imaginait.

Le processus de deuil post prise de conscience écologique

La bonne nouvelle avec ce processus de deuil, c’est que même s’il nous fait passer par une période de grand désespoir, généralement, on en sort avec un nouvel équilibre. La processus de deuil a été initialement théorisé par Élisabeth Kübler-Ross, décrit dans le cadre de la collapsologie dans le livre “Comment tout peut s’effondrer” par Pablo Servigne et Raphaël Stevens, et illustré dans ce contexte par Matthieu Van Niel. Il y a deux phases principales :

La phase descendante du deuil

  • Avant la prise de conscience ou la vie “Business as usual”. Même si on a entendu parler de dérèglement climatique ou d’effondrement de notre société, on pense que ce n’est pas si grave. Donc on vit sans vraiment se soucier de notre impact.
  • La prise de conscience, qui est un choc. On réalise que les changements en cours et à venir sont bien plus importants que ce que l’on croyait, et que l’on ne pourra plus continuer à vivre comme avant. Les informations que l’on entendait auparavant d’une oreille ont plus de poids, elles créent comme un nouvelle réalité angoissante. On se sent sidéré par cette nouvelle réalité.
  • Le déni : « ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible ». A cette étape, il nous est impossible d’accepter l’ampleur du désastre. On refuse de croire aux changements à venir, à leur ampleur, à leur impact sur notre vie.
  • La colère, en réaction à l’injustice, peut nous amener à chercher des responsables. « Pourquoi ne suivons nous pas le rapport du GIEC ? ». On vit aussi dans la peur du nouveau futur que l’on imagine.
  • Le marchandage. On recherche des solutions “faciles” pour éviter l’effondrement, comme croire que la technologie va tous nous sauver.
  • La dépression. C’est la phase « du bas », dans laquelle on se sent totalement dépassé, paralysé, impuissant. On a l’impression d’être seul face à ce problème. L’émotion qui domine est la tristesse. « Tout est fichu, rien n’a de sens, on n’y arrivera jamais ».

La phase ascendante du deuil

  • L’acceptation est l’étape dans laquelle on se remet en mouvement. On accepte le changement, les responsabilités collectives, les difficultés à venir. On retrouve notre énergie.
  • Le pardon : on ne cherche plus de coupable, on se concentre sur le présent et l’avenir.
  • La quête de sens et de renouveau : on cherche comment agir, comment avoir un impact positif sur le monde.
  • La sérénité : on a trouvé un nouvel équilibre qui nous convient ; on se sent aligné, cohérent, en paix.

Ce processus est rarement linéaire. On peut tout à fait revenir en arrière sur la courbe, par exemple lorsque l’on apprend de nouvelles informations inquiétantes sur la dégradation de notre environnement, ou que certaines de nos actions échouent. Mais à chaque fois que l’on rebondit, on prend aussi confiance en ses capacités d’adaptation et d’action, et on se reconnecte plus vite à notre énergie pour se remettre en mouvement.

Comment le coaching peut vous accompagner dans ces étapes ?

En coaching, je vous aide à trouver votre nouvel équilibre, celui qui concilie votre envie d’agir et vos contraintes quotidiennes.

En phase descendante, je peux vous offrir un espace d’expression de votre détresse et de votre colère, mais c’est plutôt un psychologue qui saura vous accompagner.

C’est en général en phase ascendante, quand vous retrouvez votre énergie et votre envie d’agir, que le coaching est le plus utile. Nous travaillons sur vos envies, vos forces, vos blocages, vos valeurs, pour vous permettre de renouer avec une vie sereine et joyeuse.

Le coaching permet une approche par petits pas, qui correspond tout à faite à un redémarrage en douceur après une période au ralenti. Mais je vous accompagne tout aussi bien pour des changements rapides et radicaux si c’est votre objectif !

Vous aimez cet article ? Partagez-le !